Revue de presse féministe & internationale du 6 au 10 janvier

Revue de presse féministe & internationale du 23 décembre au 3 janvier
3 janvier 2025
Revue de presse féministe & internationale du 23 décembre au 3 janvier
3 janvier 2025

Revue de presse féministe & internationale du 6 au 10 janvier


FRANCE

Procès de Stéphane Plaza pour violences conjugales 

Ce jeudi 9 janvier marque le début du procès de Stéphane Plaza, l’animateur de télévision, accusé de violences conjugales par deux de ses anciennes compagnes.

Le procès, initialement prévu pour le 28 août 2024, avait été reporté en raison de l’absence de l’animateur, qui évoquait une « fragilité psychologique » liée au « lynchage médiatique » dont il se disait victime. En revanche, les deux plaignantes ont fait preuve d’un grand courage en étant présentes devant le tribunal correctionnel de Paris.    

Stéphane Plaza est jugé pour des faits de violences physiques et psychologiques à l’encontre de ses ex-compagnes. Il risque une peine de cinq ans de prison et une amende de 75 000 euros.

Au printemps 2022, l’animateur est accusé d’avoir cassé un doigt et luxé deux autres doigts d’une des victimes. Selon un témoin, peu après cet incident, il s’est moqué de la situation sur un plateau de télévision, plaisantant avec ses collègues de tournage à propos de la blessure de la victime, qui portait une attelle. Selon le récit de la femme victime, la violence a éclaté après que la victime ait révélé leur relation à une autre femme que Stéphane Plaza fréquentait simultanément. Il a été d’ailleurs découvert que pour dissiper les doutes de ses différentes compagnes, ce dernier les renommait sur son téléphone avec des surnoms profondément misogyne comme « la pute ».  

Lors de l’agression, la victime déclare : « J’ai hurlé de douleur. Trois de mes doigts pendaient, ils sont devenus rapidement violets et gonflés. » Après lui avoir infligé la blessure, la victime confie que l’animateur l’a insultée, lui criant de se taire et de ne pas parler de lui. Lorsqu’elle lui a demandé de quitter son appartement, il l’a saisie par le col et plaquée contre un mur, son avant-bras appuyé sur sa gorge.

Une voisine, témoin de la scène, a également fourni un témoignage écrit. De plus, l’animateur a reconnu ses violences dans des échanges de messages avec la victime : « Mince, quelle force j’ai. »

La victime a également expliqué que ce n’était pas la première fois que l’animateur faisait preuve de violence. En 2018, deux ans avant qu’elle ne porte plainte, Stéphane Plaza lui a donné un coup de poing qui l’a projetée au sol, sous prétexte qu’elle avait quitté la chambre pendant qu’il dormait.

La seconde plaignante a, quant à elle, déposé une main courante en septembre 2022, évoquant des menaces de mort. Elle affirme avoir subi des humiliations récurrentes et des dénigrements de la part de Plaza, qui l’a également mordue à deux reprises, alors qu’elle lui avait demandé d’arrêter précise-t-elle.

Depuis ces accusations, d’autres anciennes compagnes ont également témoigné des violences psychologiques qu’elles ont subie durant leur relation avec lui.    

L’avocate de l’animateur, Hélène Plumet, dénonce des accusations « fantaisistes » et affirme que les plaignantes se seraient « liguées contre lui pour lui porter préjudice par tous les moyens ». Elle ajoute que son client a été « contraint » de déposer plainte pour harcèlement et cyberharcèlement, et que « les faits sont suffisamment graves pour que M. Plaza craigne pour sa vie ». Le parquet de Paris a classé sans suite la plainte déposée par Stéphane Plaza mardi 7 janvier.      

Rappelons que Stéphane Plaza s’est souvent affiché publiquement comme un défenseur des droits des femmes, se présentant comme un allié des femmes victimes de violences. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2022, année où il a infligé des actes de violences aux deux plaignantes, il a déclaré sur Instagram : « Saviez-vous que 80% des femmes ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans l’espace public ? Ne soyons plus témoins et passons à l’action […] Merci à toutes ces femmes qui ont le courage d’apporter leur témoignage et merci à tous ceux qui contribuent à la protection de nos mères, nos sœurs, nos filles, nos amies… ». 

Pendant l’audience, ce jeudi, Stéphane Plaza tente de se défendre en se se faisant passer pour la véritable victime de cette affaire :

Je suis un pétochard. Je suis une flipette. Je suis même, je peux le dire, je suis un lâche. Mais je ne suis pas violent. Je suis allé dans des associations pour aider les femmes.

Alors j’aime les femmes. Peut-être un peu trop. Peut-être un peu trop. Mais je n’ai jamais frappé. Alors ne renversons pas… Je suis aussi atteint à l’intérieur.

Le parquet de Paris a requis jeudi soir 18 mois d’emprisonnement avec sursis et 10 000 euros d’amende contre Stéphane Plaza. 

Le président du tribunal envisage de rendre sa décision le mardi 18 février à 13h30.

https://www.mediapart.fr/journal/france/280824/le-proces-de-stephane-plaza-pour-violences-conjugales-renvoye

https://www.mediapart.fr/journal/france/210923/l-animateur-stephane-plaza-accuse-de-violences-sur-trois-anciennes-compagnes

https://www.mediapart.fr/journal/france/090125/la-ligne-de-defense-de-stephane-plaza-mise-mal-avant-l-ouverture-de-son-proces

https://www.bfmtv.com/police-justice/direct-stephane-plaza-l-animateur-juge-ce-jeudi-pour-violences-sur-deux-ex-compagnes_LN-202501090266.html 


CANADA

Vers une reconnaissance de l’itinérance des femmes

Récemment, Vancouver, plus précisément le quartier de Downtown Eastside, a ouvert un nouveau refuge d’urgence pour femmes sans abri. Bien qu’il ne soit pas le premier refuge exclusivement réservé aux femmes, son ouverture est significative car il reste encore trop peu de refuges entièrement dédiés aux besoins spécifiques des femmes. 

L’itinérance au Canada s’entend comme la situation d’une personne ou d’une famille sans adresse ou domicile fixe; conditions de vie d’une personne ou d’une famille n’ayant pas de logement stable, permanent, approprié, ni la possibilité, les moyens et la capacité d’en obtenir un. 

Il est en effet, une réalité que l’on considère peu : les conditions alarmantes et dangereuses auxquelles sont exposées les femmes en situation d’itinérance.

Le constat est sans appel, les femmes sans abri sont beaucoup plus exposées aux violences, aux agressions sexuelles, mais également fortement au proxénétisme. En moyenne, au Canada, ce sont 91 % des femmes sans abri qui déclarent avoir été victimes d’agressions et d’agressions sexuelles au cours de leur parcours d’itinérance (McInnes, 2016).  

Il ainsi est significatif de relever l’existence d’un tel refuge, sensible à la cause des femmes et la société civile féministe canadienne encourage grandement une évolution en ce sens. 

Par ailleurs, le Partenariat pour la prévention et la lutte à l’itinérance des femmes (PPLIF),  en collaboration avec L’observatoire Canadien sur l’Itinérance, a publié un rapport extrêmement pertinent sur le sujet, souvent négligé, de l’itinérance féminine. 

Bien que le sans-abrisme soit une violence qui touche les hommes et les femmes, les femmes en situation d’itinérance sont confrontées à des menaces sexo-spécifiques, notamment sexuelles et dont le rapport susmentionné rend largement compte. La perspective intersectionnelle de l’itinérance est donc essentielle pour comprendre que cette situation recouvre une multitude de défis. 

Partant de là, l’itinérance se révèle être un premier facteur, exacerbant la violence. Être une femme, accentuant ce premier phénomène, peut être compris comme « facteur aggravant » de cette situation et entraînant conséquemment une forte exposition aux violences sexuelles, parmi d’autres formes d’abus.

Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, l’existence de refuge mixte n’est pas une solution. En effet, les femmes qui sont accueillies dans ce lieu ont été victimes de violence, très majoritairement masculines, et le syndrome post-traumatique de ces violences peut entraîner un sentiment d’insécurité auprès des hommes. D’ailleurs les femmes sans abri sont bien souvent très réticente, à l’idée de se réfugier dans des centres d’urgence mixte, en 2022, Statistique Canada, recense une utilisation des refuges par les femmes s’élevant seulement à 32% contre 66,7% par des hommes.

Témoignage d’une femme itinérante : 

« Ils m’on demandé pourquoi je n’allais pas simplement dans les refuges des hommes. Je leur ai dit que je l’avais déjà fait, mais que je me faisais agresser sexuellement tout le temps. Je me souviens une fois, je me suis réveillée dans un refuge pour hommes et il y avait cinq types qui encerclaient mon lit dans le noir, et ils n’avaient pas de pantalons. Après l’agression sexuelle, j’ai quitté les lieux et je n’y suis jamais retournée.»

L’article « Refuges mixtes?  Très peu pour elles »,  publié par le Journal Québécois, La Gazette des Femmes, évoque à juste titre que « Les femmes recherchent une expérience d’accueil et de sécurité, beaucoup plus que simplement une place pour dormir. » et relate également de manière pertinente les stratégies développées par les femmes évitant les refuges mixtes et se battant pour leur propre sécurité. 

Ce constat a ainsi conduit à la création de refuges spécialement dédiés aux femmes en situation d’itinérance, à l’image de celui mis en place récemment dans le quartier Downtown Eastside à Vancouver. Ce refuge est le premier refuge exclusivement féminin établi par l’organisme de bienfaisance Union Gospel Mission  , et aura comme objectif principal d’assurer la sécurité des femmes et ainsi, de leurs offrir une alternative au piège des refuges mixtes. Il sera ouvert de 20h à 6h du matin, proposant 20 lits, et certaines commodités de base telles que des douches, une laverie et un petit-déjeuner, y sera proposé le matin. 

Union Gospel Mission est un organisme de bienfaisance qui fournit des repas, de l’éducation, un abri, un logement sûr et abordable, des programmes de rétablissement de la toxicomanie et de l’alcoolisme et des services de soutien à ceux qui luttent contre l’itinérance et la toxicomanie au Canada. 

En définitive, bien que l’ouverture de refuges exclusivement destinés aux femmes ne soit pas une nouveauté, le nombre de refuges 100 % féminins reste encore très faible, la société civile féministe canadienne encourage ces efforts, encore trop discrets.   

https://lop.parl.ca/sites/PublicWebsite/default/fr_CA/ResearchPublications/202041E#:~:text=la%20situation%20d%27une%20personne,d%27en%20obtenir%20un%2016 

https://womenshomelessness.ca/wp-content/uploads/WG_ES1_FRENCH-1.pdf 

https://www.pplif.org/wp-content/uploads/2023/08/Observatoire-_2020.pdf 

https://logement-infrastructure.canada.ca/homelessness-sans-abri/reports-rapports/data-shelter-2022-donnees-refuge-fra.html 

https://womenshomelessness.ca/wp-content/uploads/WG_ES1_FRENCH-1.pdf

https://en.wikipedia.org/wiki/Charitable_organization

https://en.wikipedia.org/wiki/Canada


INTERNATIONAL

META dénoncé pour avoir fermé les yeux sur des publicités qui utilisent des contenus pornographiques

Selon le rapport de l’organisation à but non lucratif AI Forensics, depuis plus d’un an, plus de 3000 publicités supposément pour des suppléments alimentaires visant à lutter contre les troubles érectiles sont restées en ligne pendant plusieurs mois. Ces publicités étaient illustrées par des contenus (majoritairement des photos) à caractère pornographique. Ces photos, visibles (bien que floutées dans le rapport) montrent des contenus typiques de l’industrie pornographique : des photos dégradantes pour les femmes, des contenus sexistes, racistes, violents. Par ailleurs, certaines de ces publicités utilisent des diffusent des contenus pédopornographiques et faisant la promotion de l’inceste. De plus, certaines personnalités publiques comme Vincent Cassel ou Michel Cymes sont victimes de “deapfake” dans ces publicités où ils promeuvent ces dites pilules. Le rapport dévoile que le public ciblé est constitué de Français et d’Allemands âgés d’une quarantaine d’années, ce qui totalise plus de 8 millions de vues rien qu’en Europe.  

En théorie, ces contenus sont interdits sur ces plateformes. Pour échapper aux algorithmes, les publicités sont comprises dans des contenus tout à fait lambda (chanson pour enfant, extrait de Disney, ect.). Or, après avoir fait l’expérience, l’OBNL a fait l’expérience : publier exactement les mêmes contenus. Ils ont découvert que les contenus qu’ils avaient publié via un compte privé a été supprimé après quelques minutes par la modération de Meta, car ces contenus seraient contraires aux règles de Meta. Les chercheur·ses de cette étude s’étonnent donc que des contenus identiques (mais publicitaires) aient pu rester sur les sites pendant plus mois. Par conséquent, AI Forensics dénonce “un double standard systémique dans la modération entre le contenu organique [publié par les utilisateurs] et le contenu payant [les publicités]”. 

Meta a publié dans son dernier rapport d’août 2024, qu’elle vérifiait l’ensemble des publicités présentes sur son site. Néanmoins, l’entreprise a reconnu devoir améliorer sa détection de contenus sexuels. Le journal Le Monde a contacté Meta et celle-ci a rappelé qu’elle « interdit l’affichage de la nudité ou de l’activité sexuelle dans les publicités ou les publications organiques sur [ses] plateformes » et assure qu’elle « supprime le contenu en infraction » relevé par AI Forensics. De plus, elle a assuré investir pour pouvoir contrer ce problème dans le futur. 

Selon le rapport, les bénéficiaires de ces publicités viennent principalement d’Allemagne ou de Colombie et mettent en place des sites frauduleux avec de faux avis de clients mais aussi de fausses ruptures de stock imminentes pour attirer les potentiels clients. Toutefois, certains des produits se retrouvent sur des plateformes connues comme Amazon ou Alibaba ou des publicités sur Youtube. Il est, par contre, difficile de savoir pourquoi la pornographie est utilisée alors qu’il existe des contenus similaires sans usage de contenus pornographiques.

https://www.lemonde.fr/pixels/article/2025/01/08/sur-facebook-et-instagram-des-milliers-de-publicites-pornographiques-non-moderees_6488173_4408996.html 

https://aiforensics.org/work/meta-porn-ads 


FRANCE

Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front National, est mort 

Jean Marie le Pen est décédé ce mardi 7 janvier à l’âge de 96 ans. Fondateur du parti du Front national, perçu come l’une des figures les plus provocatrices du parti d’extrême droite française laisse derrière lui un héritage plus que controversé, marqué par de nombreuses polémiques. Parmi elles, on retiendra sa misogynie assumée et son opposition aux luttes féministes qui ont façonné son parti. 

Partisan d’un conservatisme exacerbé, on se souvient d’abord la vision archaïque qu’il a eu de la femme, diffusant tout au long de sa carrière une vision patriarcale de cette dernière, la réduisant à une fonction biologique, de mère, a qu’il incombait la prospérité du foyer.

On peut citer quelques propos misogynes  en ce sens tenus entre 1975 et 2016 : 

Jean Marie le Pen écrit dans son ouvrage La Droite aujourd’hui, paru en 1979, à propos de l’autorité du foyer « Il faut qu’il y ait une autorité, et nous pensons que l’autorité la plus qualifiée dans un ménage est celle de l’homme. »

Il rappelle en 2014, qu’ « Il faut convaincre les femmes de notre peuple de l’absolue nécessité d’assumer leur fonction de reproduction. ».

Enfin, cette réponse de Jean-Marie Le Pen, donnée en 2016 lorsqu’on lui demande s’il cuisinait pour ses filles à la maison : 

« Non ! Bah, j’avais une femme ! Et j’avais une bonne ! Donc, non… ».

Quelques propos anti-avortement :

Les associations féministes ont régulièrement dénoncé les résistances de son parti face à l’évolution des droits des femmes, en particulier en ce qui concerne l’avortement.

Le collectif national pour les droits des femmes rappelle dans un article “Le FN et l’avortement : une volontaire ambiguïté”, les propos explicites de Monsieur le Pen à propos du corps des femmes :  « Il est ridicule de penser que leur corps leur appartient, il appartient au moins autant à la nature et à la nation. » (interview au Parisien en 1996). Une négation affirmée de l’autonomie corporelle des femmes.  

D’ailleurs, le parti du Front national s’est longtemps prononcé contre la Loi Veil en déclarant, lors de son adoption  que c’était une « loi-génocide ». 

En outre, lorsque le parti atteint le second tour contre Chirac en 2002, le programme qu’il promeut se veut être anti-IVG. De surcroît, il prône la suppression de la pilule du lendemain et liste un certain nombre de mesures rétrogrades pour l’émancipation des femmes. 

Une réticence face à l’évolution de la parité : 

On peut également citer L’Observatoire de la parité, qui avait interrogé Jean-Marie Le Pen, en 2007, dans le cadre des Questionnaires aux candidat-e-s à l’élection présidentielle, questionnaire dans lequel l’homme politique d’extrême droite se révèle, une fois de plus, assez hostile à une évolution d’une égalité réelle entre homme et femmes, même en ce qui concerne l’éducation sexuelle. 

On peut ainsi lire quant à  cet interrogatoire  : 

Initierez-vous un ministère de plein droit chargé des droits des femmes et de l’égalité entre les femmes et les hommes ayant la mission de coordination de l’évaluation sexuée de l’impact des politiques publiques des différents ministères ? Il n’est pas nécessaire de créer un ministère pour veiller au respect de l’égalité des droits entre les hommes et les femmes. Il suffit de faire appliquer les lois existantes. 

Ou encore  : 

Vous engagez-vous à faire connaître la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), ratifiée par la France depuis 1983, notamment par l’intermédiaire des programmes scolaires et à promouvoir son application effective, le cas échéant, sous sanction ?

Plutôt que d’encombrer les programmes scolaires de matières, il est nécessaire que l’école redevienne le lieu privilégié dans lequel les élèves acquièrent les connaissances nécessaires à leur développement intellectuel et à leur intégration dans la société.

Condamnations pour violence : 

Les comportements de l’ancien président du Front national envers les femmes se sont également manifestés lors d’une vidéo datant de 1997, où on le voit agresser physiquement la Mairesse socialiste Annette Peulvast Bergeal, agression pour laquelle il sera condamné pour violences. Plus tard, il sera également condamné pour plusieurs propos qu’il a tenus, notamment homophobes.   

Cette misogynie ne s’est pas limitée aux femmes de son cercle extrafamilial. Lors d’une émission, alors qu’il est interrogé sur le retrait en politique de sa petite-fille Marion Maréchal Le Pen, la journaliste Anaïs Bouton suggère qu’elle pourrait être « en réserve de la République pour mieux revenir ». Ce à quoi il répondra : « Revenir d’où ça, du bois de Boulogne ? ». 

La société civile féministe a longtemps dénoncé les propos sexistes et dégradants de Jean-Marie Le Pen,  laissant un héritage marqué par la haine et une vision patriarcale persistante. Bien que son ancien parti soit aujourd’hui dirigé par une femme, le féminisme n’est toujours pas au programme. Les associations féministes restent vigilantes à la stratégie politique qu’il déploie pour conquérir le vote féminin et luttent fermement contre son programme sexiste. 

https://ancre-magazine.com/jean-marie-le-pen-femmes-sexiste-misogyne/ 

https://lelab.europe1.fr/pour-jean-marie-le-pen-il-faut-convaincre-les-femmes-de-notre-peuple-de-l-absolue-necessite-d-assumer-leur-fonction-de-reproduction-12557 

https://www.closermag.fr/tv-tele-realite/c-a-vous/c-a-vous-elise-lucet-choquee-par-des-propos-misogynes-de-jean-marie-le-pen-video-673226https://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/le_pen.pdf