Revue de presse féministe & internationale du 13 au 21 juillet

COMMUNIQUE DE PRESSE – Droits des femmes en Europe : les États membres refusent la criminalisation du viol
17 juillet 2023
Revue de presse féministe & internationale du 21 au 28 juillet
28 juillet 2023
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17 juillet 2023
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28 juillet 2023

Revue de presse féministe & internationale du 13 au 21 juillet


FRANCE

Une loi pour accompagner les femmes victimes de fausse couche.

La loi, promulguée le 8 juillet au Journal officiel, vise notamment à améliorer l’accompagnement psychologique des femmes subissant une interruption spontanée de grossesse, ainsi que de leur partenaire.

Aujourd’hui en France, chaque année, 200 000 femmes subissent une fausse couche (aussi appelée interruption spontanée de grossesse dans le texte, ou arrêt naturel de grossesse par certaines associations). Il est estimé qu’une femme sur dix en est victime au cours de sa vie. Les indicateurs sont encore plus élevés en outre-mer, où on estime que le taux de fausse couche est 2 à 3 fois supérieur à celui de métropole. Pourtant, les fausses couches sont longtemps restées un sujet tabou, un phénomène minimisé, une souffrance silencieuse. Cette loi considère donc ce sujet de société en tant que tel, et met en place des mesures concrètes visant notamment à améliorer la prise en charge des femmes lors de cette étape difficile, mais également de leur partenaire. Ce texte représente ainsi une véritable avancée pour les droits des femmes.

L’objectif principal de cette loi est l’amélioration de l’accompagnement psychologique des femmes victimes d’une fausse couche. Deux grandes mesures concrètes sont prises à cet effet. Premièrement, à partir du 1er septembre 2024, chaque agence régionale de santé (ARS) doit mettre en place un “parcours fausse couche”. Basé sur une approche pluridisciplinaire réunissant médecins, sages-femmes et psychologues, ce parcours spécifique permet une prise en charge des patientes et de leur partenaire. Deuxièmement, les sages-femmes peuvent adresser les patientes dans le cadre du dispositif “Mon Parcours Psy” suite à une fausse couche, mais aussi une grossesse, ou une dépression post-accouchement.

La nouvelle loi vise également à améliorer l’indemnisation des femmes victimes de fausse couche en cas d’arrêt de travail. Le texte prévoit la suppression des trois jours de carence pour tout arrêt de travail lié à une interruption spontanée de grossesse (avant la 22ème semaine d’aménorrhée), afin que les femmes concernées puissent toucher les indemnités journalières sans délai de carence. Cette mesure a été élargie aux non-salariées agricoles et aux indépendantes.

La loi prévoit enfin une protection accrue des femmes concernées contre le licenciement, en garantissant la protection du contrat de travail de la salariée pendant les 10 semaines suivant une “fausse couche tardive” (entre la 14ème et la 21ème semaine d’aménorrhée). A partir de 22 semaines d’aménorrhée, les femmes victimes d’une fausse couche sont placées en congé maternité et bénéficient donc de la protection spécifique à ce congé.

Pour en savoir plus, retrouvez la loi complète : cliquez ici.

 

Vie publique, « Loi du 7 juillet 2023 visant à favoriser l’accompagnement des couples confrontés à une interruption spontanée de grossesse dite fausse couche », 10 juillet 2023.
RCI, « Taux élevé de fausses couches en Martinique : une loi pour soutenir les femmes », 17 juillet 2023.
Le Monde, « « Finissons-en avec l’expression “faire une fausse couche”, parce que rien n’est faux, et que tout est vrai » », 27 mars 2022.

 

 


 

COLOMBIE

Inculpation d’anciens commandants guérilleros pour avoir utiliser la violence sexuelle comme arme de guerre.

Le 13 juillet, la Juridiction spéciale pour la paix, mécanisme de justice transitionnelle visant à juger les anciens guérilleros des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), a pris la décision historique d’inculper une quinzaine d’anciens commanditaires pour des actes de violence sexuelle commis durant le conflit armé colombien.

Parmi les différents motifs d’inculpation de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, la Juridiction spéciale pour la paix (JEP) accuse notamment les anciens commandants FARC d’avoir utilisé la violence sexuelle comme une arme de guerre. Les accusés devront répondre de 168 cas de violence sexuelle et de violence de genre commis contre des femmes et des filles, entre 1990 et 2016, dans le département de Nariño. Ils ont désormais 30 jours pour reconnaître, ou non, les faits.

La mise en accusation fait part de délits et crimes sexuels très graves, notamment de viols et de mise en esclavage sexuel des victimes de la région. Les victimes de ces crimes étaient majoritairement issues de la communauté afro-colombienne et de la population indigène Awá. La JEP explique que les combattants des FARC ont normalisé “la violence sexuelle et sexiste comme un moyen d’exercer un contrôle social et territorial sur la population civile” qui représentait une “politique tacitement autorisée”. En effet, malgré l’interdiction officielle de la violence sexuelle dans les rangs de la guérilla, les combattants ne respectaient pas cette règle en pratique.

Cette décision est historique pour la JEP, le mécanisme ad-hoc de justice transitionnelle créé en 2016 à la suite des Accords de paix entre le gouvernement colombien et les FARC, dont elle juge les crimes commis depuis le début du conflit armé, en 1964. En effet, si le tribunal avait déjà traité des cas de violence sexuelle, notamment dans des affaires de séquestration, c’est la première fois qu’il traite la violence sexuelle comme un crime à part entière, et non une forme supplémentaire de torture. La décision est également notoire par son envergure (c’est la plus grande enquête jamais réalisée par la JEP), le profil de ses victimes (des femmes et des filles, mais aussi des personnes de la communauté LGBTQ+), et celui de ses accusés. En effet, ce sont des anciens commandants haut placés de la guérilla qui sont directement mis en cause, et plusieurs d’entre eux occupent encore aujourd’hui des postes importants. Parmi les accusés, on retrouve par exemple Pablo Catatumbo, sénateur colombien et membre du parti Comunes, issu de la démobilisation des FARC en 2016.

 

El País, « La JEP acusa a exguerrilleros de las FARC que usaron la violencia sexual como arma de guerra », 14 juillet 2023.
Semana, « Pablo Catatumbo y otros 14 exFarc deberán responder por 168 hechos de violencia sexual y de género contra mujeres y niñas », 13 juillet 2023.
El Tiempo, « Imputación de la JEP contra las Farc por violencia sexual y otros crímenes en Nariño », 13 juillet 2023.

 


 

IRAN

Rétablissement de la police des mœurs, nouvelle menace contre les droits des femmes.

Dix mois après la mort de Mahsa Amini, événement déclencheur de la révolte populaire massive contre le régime ultraconservateur qui a secoué l’Iran depuis et conduit à l’apparente abolition de cet organe, la police des mœurs a finalement été réinstituée ce dimanche 16 juillet.

La police des mœurs iranienne, qui assure une fonction de contrôle auprès des femmes en veillant au respect strict du code vestimentaire imposé dans la République islamique, a vu le jour en 2006. Après la révolte populaire engendrée par la mort en détention de Mahsa Amini, qui avait été violemment arrêtée par cet organe répressif, les patrouilles de la police des mœurs semblaient avoir déserté les rues iraniennes. De nombreuses femmes profitaient de l’abolition de cette police pour défier le régime et sortir sans couvrir leur tête. Cette concession du régime n’aura pas duré.

Dimanche 16 juillet, Saïd Montazeralmahdi, porte-parole des forces de l’ordre, a annoncé que des patrouilles de police étaient désormais opérationnelles et prêtes à sévir contre les femmes, de plus en plus nombreuses, qui ne portent pas le voile dans les lieux publics. Il a ajouté que ces nouvelles patrouilles permettraient « d’accroître la sécurité publique » et de « renforcer les fondements de la famille ». Depuis cette annonce, plusieurs vidéos circulent sur les réseaux sociaux, montrant des policières arrêtant des femmes sans voile.

Les femmes enfreignant les règles vestimentaires pourront être arrêtées et condamnées à diverses sanctions. Le quotidien Shargh a listé quelques-unes de celles-ci : interdiction de conduire pendant deux ans, obligation de suivre des cours de psychologie, ou encore de nettoyer des hôpitaux… L’actrice Afsaneh Bayegan, après avoir publié une photo d’elle sans voile, a été condamnée à deux ans de prison, et doit voir un psychologue une fois par semaine « pour traiter le trouble mental de la personnalité antifamiliale ».

Cette nouvelle attaque contre les droits des femmes iraniennes fait malheureusement partie d’une vaste panoplie de mesures que le gouvernement ne cesse d’élargir. Ainsi, depuis le mois d’avril, les forces de l’ordre utilisent l’intelligence artificielle dans les lieux publics afin de repérer les femmes qui violeraient le code vestimentaire islamique. Selon l’organisation Human Rights Activists in Iran (HRAI), un tribunal pénal iranien a récemment condamné une femme ne portant pas son voile après l’avoir suivie dans la rue à l’aide d’une caméra de vidéosurveillance « intelligente ». Un projet de loi intitulé « Soutien à la culture du hijab et de la chasteté » visant à renforcer les sanctions financières contre ces femmes, a également été déposé.

 

Le Monde, « En Iran, la police renforce le contrôle des femmes non voilées dans les lieux publics », 16 juillet 2023.
New York Times, « Iran Steps Up Policing of Women Who Defy Strict Dress Code », 17 juillet 2023.
Le Quotidien, « Chasse aux sorcières », 16 juillet 2023.

 


 

MONDE

Deux nouveaux indices de l’ONU pour accélérer l’égalité femmes-hommes.

Mardi 18 juillet, ONU Femmes et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) ont présenté deux indices jumeaux, dont l’objectif est de mesurer la parité entre femmes et hommes et l’autonomisation des femmes dans chaque pays.

 

A l’occasion de la conférence Women Deliver à Kigali, au Rwanda, qui a eu lieu du 17 au 20 juillet, ONU Femmes et le PNUD ont présenté un nouveau rapport mondial évaluant les progrès accomplis en matière de développement humain pour les femmes et les filles. Le rapport, dont l’analyse porte sur 114 pays, dresse un tableau alarmant : aucun pays n’a atteint une totale parité entre les genres, et 90% des femmes dans le monde vivent dans des pays où il existe un fort déficit d’autonomisation des femmes et de grandes disparités entre les genres.

Dans ce rapport, les deux organismes de l’ONU présentent donc deux indices jumeaux, aux perspectives complémentaires, pour mieux mesurer et évaluer les progrès accomplis dans l’autonomisation et les libertés des femmes et la parité : l’Indice d’Autonomisation des Femmes (IAF) et l’Indice mondial de Parité entre les Sexes (IPS). Ces deux outils ajoutent une dimension de genre et permettent ainsi de compléter l’habituel Indice de Développement Humain (IDH). En effet, le rapport révèle que de nombreux pays où l’IAF et l’IPS sont faibles ou moyens ont un IDH élevé voire très élevé.

L’Indice d’Autonomisation des Femmes mesure le pouvoir et la liberté des femmes de faire des choix et de saisir des opportunités dans cinq domaines : l’éducation, la santé, la prise de décision, l’inclusion et les violences faites aux femmes. Selon l’IAF, les femmes ne peuvent réaliser en moyenne que 60% de leur plein potentiel. Le rapport a calculé l’indice de nombreux pays, qui se mesure comme l’IDH : entre 1 (la situation est idéale) et 0. L’indice français s’élève à 0,792, derrière la Suède première de classe (0,828), mais loin devant le Yémen (0,141).

L’Indice mondial de Parité entre les Sexes, de son côté, compare la situation des femmes par rapport aux hommes dans les dimensions fondamentales du développement humain, à savoir la santé, l’éducation, l’inclusion et la prise de décision. Selon l’IPS, les femmes ne peuvent réaliser en moyenne que 72 % de ce que les hommes réalisent dans ces aspects du développement humain. L’IPS de la France est de 0,861, encore une fois devancé par la Suède (0,925).

L’IPS et l’IAF sont des outils cruciaux pour les décideurs et les populations, qui peuvent identifier les domaines nécessitant une action politique urgente grâce aux données recueillies par les indices. Le rapport de cette année relève cinq sphères clés dans lesquelles il faut agir pour améliorer l’autonomisation des femmes et la parité entre les genres : les politiques de santé, la violence à l’égard des femmes, l’égalité dans l’éducation, la participation égale des femmes et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle et le soutien aux familles. Les indices jumeaux apparaissent aussi comme un moyen de renforcer l’action menée dans le cadre des 17 Objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU, et particulièrement l’ODD 5 (égalité entre les sexes), en vue du Sommet des ODD les 18 et 19 septembre prochain.

Pour en savoir plus, retrouvez le rapport complet (en anglais) : cliquez ici.

 

PNUD, « Plus de 90 % des femmes et des filles vivent dans des pays marqués par un important déficit d’autonomisation des femmes et par de fortes disparités entre les genres », 18 juillet 2023.
ONU Info, « Le plein potentiel des femmes reste inexploité, dénonce l’ONU », 18 juillet 2023.

 

FRANCE

Remaniement : une parité trompe l’œil.

La Première ministre a dévoilé ce jeudi 20 juillet la composition de son nouveau gouvernement, qui compte 20 hommes et 21 femmes. Malgré une parité arithmétique respectée, une analyse rapide montre que les femmes sont pour la plupart reléguées aux postes les moins importants.

 

Au sein du nouveau gouvernement, la proportion entre les femmes et les hommes semble suivre une même logique : plus les postes sont haut placés, moins les femmes sont présentes. Au niveau ministériel, seulement 6 des ministres du nouveau gouvernement sont des femmes, contre 10 hommes. La réalité est encore moins paritaire que ces chiffres. En effet, parmi les cinq ministères possédant les plus gros portefeuilles, nommément les ministères de l’Economie, l’Education nationale, les Armées, la Transition écologique et l’Intérieur, tous sont dirigés par des hommes. Le constat reste quasiment inchangé pour les minisères régaliens : seul le ministère des Affaires étrangères est administré par une femme, Catherine Colonna.

Concernant les postes de ministres délégué·es, les femmes nommées représentent proportionnellement moins de la moitié des postes occupés, puisque seulement 6 ministres délégué·es sur 15 sont des femmes. Un changement notoire de ce remaniement est le remplacement d’Isabelle Lonvis-Rome, chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations, malgré une mobilisation importante du collectif Ensemble Contre le Sexisme qui appelait au maintien de la ministre à son poste. Sa successeure, Bérangère Couillard, ancienne Secrétaire d’État chargée de l’Écologie, s’est déjà illustrée dans la cause féministe. Députée du parti Renaissance, elle a été référente à l’égalité femmes-hommes au sein du parti, puis durant la campagne présidentielle de 2022. Elle est l’autrice de deux propositions de loi sur ces thématiques : une loi visant à protéger les victimes de violences conjugales et une autre visant à instaurer la parité dans les mandats électoraux. La nouvelle ministre est également membre de la commission “Stéréotypes et rôles sociaux” du Haut Conseil à l’Egalité.

Enfin, concernant les postes de secrétaires d’Etat, 8 femmes occupent les 9 postes existants. Parmi les nouvelles arrivées, on compte notamment Prisca Thévenot, Sarah El Haïry et Sabrina Agresti-Roubache. Sans surprise, les femmes sont reléguées au dernier échelon des postes dirigeants. A l’issue de ce remaniement ministériel, c’est donc un constat en demi-teinte qui se dresse. Une fois de plus, la parité arithmétique ne semble pas correspondre à une parité réelle…

Pour en savoir plus, retrouvez le Mardi de la Clef sur le thème “Les femmes en politique – Entre égalité arithmétique et égalité réelle” : cliquez ici.

 


L’artiste franco-britannique, icône des années 1960 et 1970, s’est éteinte ce dimanche 16 juillet à Paris. Elle était également engagée pour de nombreuses causes sociales, en France et à l’international.

Actrice, interprète et réalisatrice, icône de la mode, Jane Birkin laisse derrière elle un grand héritage artistique, de ses chansons indémodables, à l’instar de « Je t’aime…moi non plus », à son style iconique qui a inspiré toute une génération. Mais l’artiste était aussi une grande militante, notamment pour les droits des femmes.

Son engagement en faveur des femmes a débuté dès le début des années 1970, pour le droit à l’avortement. L’artiste était présente à Bobigny en 1972, en soutien aux femmes qui étaient jugées pour avoir aidé une lycéenne à avorter, lors du fameux procès de Bobigny, au cours duquel Gisèle Halimi plaidera notamment pour la libéralisation de l’IVG en France.

Jane Birkin était aussi engagée dans la lutte contre les violences faites aux femmes, et en particulier les violences conjugales. Lors de la pandémie du Covid-19 en France, elle avait soutenu les femmes victimes de violence, notamment les femmes non francophones, pour les encourager à demander de l’aide pendant le confinement.

Son sens de la justice sociale ne se limitait pas seulement aux droits des femmes. Ambassadrice de longue date de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH), Jane Birkin s’est illustrée pour son combat aux côtés des réfugié·es et des sans-papiers.

 

Libération, « Jane Birkin : des réfugiés aux LGBT, une artiste engagée », 17 juillet 2023.
TV5 Monde, « Jane Birkin, de l’ingénue provocatrice à la femme engagée », 16 juillet 2023.

 


Exposition – Surréalisme au féminin ?

 

L’exposition “Surréalisme au féminin ?”, présentée jusqu’au 10 septembre 2023 au musée de Montmartre, est l’occasion d’adopter un nouveau regard sur ce mouvement artistique. Le surréalisme, né dans les années 1920 sous l’impulsion d’André Breton, a pour but de libérer l’expression de l’inconscient, du rêve et du désir. Il crée un réel renouvellement esthétique et éthique en remettant en cause les conventions sociales, morales et artistiques. Toutefois, on parle bien souvent des hommes qui y ont participé, en omettant les femmes.

Ici, sont révélés les travaux d’une cinquantaine d’artistes, plasticiennes, photographes et poètes. Nous sommes invité.es à réfléchir à la place des femmes dans le surréalisme mais aussi à la capacité du courant surréaliste à intégrer du féminin.

De ce fait, l’exposition met en avant les travaux d’artistes majeures telles que Claude Cahun, Dora Maar, Toyen, Lee Miller, Meret Oppenheim ou encore Leonora Carrington (et bien d’autres encore !)

Comme le dit Fanny de Lépinau, directrice du Musée, “L’affranchissement que ces femmes manifestent dans leurs arts fait écho à la quête d’indépendance et l’esprit contestataire, si caractéristiques de l’histoire de Montmartre. Cette exposition témoigne de ma détermination à faire connaître des artistes souvent négligés par l’histoire de l’art.”

L’exposition est donc à visiter au Musée de Montmartre jusqu’au 10 septembre, l’occasion de découvrir l’univers fascinant de ces femmes surréalistes !